Fête fatale de William Katz

« Pour le 5 décembre, jour des quarante ans de Marty, Samantha Shaw prépare une gigantesque soirée d'anniversaire à laquelle elle souhaite convier tous les amis d'enfance et de jeunesse de son mari. Mais Marty n'a pas d'amis d'enfance. Marty n'a pas de passé. Rien de ce qu'il a raconté, aucune des personnes dont il a parlé n'existe...

Affolée, Samantha tente, seule d'abord, puis avec l'aide de la police, de résoudre l'énigme. C'est l'inspecteur Cross-Wade qui réussira à faire le lien entre Marty et un monstre qui, tous les 5 décembre, tue une femme aux cheveux châtains.

Mais pourquoi. Marty veut-il tuer cette épouse qu'il aime tant et pourra-t-on l'en empêcher ? »

Voilà un roman qui a été écrit dans les années quatre-vingt, qui a été republié en 2012 et qui vous marquera si vous le lisez. C’est un roman peu épais (moins de trois-cent pages) durant lesquelles le suspense est fort bien maitrisé. Une écriture énergique, sans faiblesse, et une histoire des plus macabres. Pas de sang, non, pas du tout. Juste une femme qui se bat corps et âme pour connaître le passé de son mari. Mari pour qui elle s’apprête à organiser une grande fête d’anniversaire. Et maintenant, croyez-moi, si vous pensiez avoir tout lu, si vous pensiez tout connaître sur les serials killer, ou si vous pensez qu’un auteur ne peut pas vous mener en bateau aussi loin, vous vous trompez sérieusement. Jusqu’à "vingt" lignes de la fin, vous croyez avoir pigé le truc. L’auteur aura joué avec vos nerfs et vous vous direz : Bien, là j’ai lu un excellent livre ! Je vais le conseiller au plus grand nombre et je le relirai à la première occasion. Ensuite, vous lirez les vingt lignes restantes et vous vous rendrez compte que vous n’aviez rien compris! Que c’est encore mieux! Que c’est géant. Que cet auteur est formidable et qu’avoir été le lecteur d’un certain William Katz fut une expérience unique en son genre !